ORGANIGRAMME
EQUIPE ACTUELLE
LES DIFFERENTS MEDIATEURS
depuis 2015
Titulaire d’une maîtrise de droit, Laurence Franceschini poursuit ses études à Sciences Po et intègre ensuite l’ENA. Elle est nommée directrice adjointe du cabinet du ministre de la Culture et de la Communication en avril 2004. En janvier 2007, elle devient Directrice du développement des médias sous l’autorité du Premier ministre. Le 13 janvier 2010, elle devient directrice générale des médias et des industries culturelles au ministère de la Culture et de la Communication et est nommée Médiateur du cinéma en 2015. Son mandat est notamment marqué par de nombreuses recommandations, dont l’une des plus remarquables a permis aux mono-écrans et les exploitations de deux et trois écrans, dans des zones non-concurrentielles, de faire de la multiprogrammation afin d’élargir leur offre.
2011 – 2015
Après avoir œuvré dans les domaines de l’industrie, des PME et des technologies de l’information, dans le cadre de politiques publiques et de régulation, puis en tant que magistrat à la Cour des comptes, Mme Jeanne Seyvet a été nommée Médiatrice du Cinéma en 2011. Sa première année de mandat est marquée par l’élargissement des compétences du médiateur, notamment en matière de contributions numériques. Mme Jeanne Seyvet a largement œuvré pour un développement diversifié de l’offre cinématographique. Elle s’est notamment penchée sur les difficultés d’accès aux films porteurs Art et essai par les exploitants indépendants.
2006 – 2011
Diplômé de Sciences Po et de l’ENA, M. Roch-Oliver Maistre intègre rapidement le milieu de la culture, en exerçant en tant que Conseiller au cabinet de François Léotard, alors Ministre de la Culture et de la Communication. En outre, il se distingue, en occupant les postes de directeur général de la Comédie Française (1993-1995) et de Secrétaire général du Conseil de Paris. Nommé en 2006, le mandat de M. Roch-Olivier Maistre en tant que Médiateur du Cinéma a été marqué par une forte augmentation du nombre de dossiers traités par l’entité. Reflet d’une évolution de fonds du paysage cinématographique, le Médiateur a par exemple traité, en 2009, quelques 144 dossiers de médiation, et 110 dossiers hors médiation. Avec le développement de nombreux multiplexes, les problématiques concernant le numérique – dont notamment, l’avènement de la 3D – et la diversité de l’offre cinématographique, ont rythmé le mandat de ce Médiateur.
1996 – 2006
Francis Lamy a été nommé Médiateur du cinéma après avoir été rapporteur au Conseil de la Concurrence, commissaire du gouvernement rattaché à l’Assemblée du contentieux et conseiller technique pour les affaires juridiques et culturelles au cabinet d’Edouard Balladur. Il exerce parallèlement à sa fonction de Médiateur du cinéma de conseil juridique au CSA. Il défendait une certaine distance par rapport à la profession, ne souhaitant pas laisser interférer sa subjectivité dans les décisions qu’il devait prendre. Son mandat est notamment marqué par la publication de son Avis sur l’avènement des cartes UGC illimitées, et ses recommandations sur les couloirs de programmation.
1992 – 1996
Avant d’être Médiateur du cinéma, Yves Robineau a débuté sa carrière au Conseil d’Etat avant de devenir délégué interministériel puis Directeur de l’éducation surveillée au Ministère de la Justice. Durant son mandat, il a été le témoin d’une augmentation significative du nombre de médiations. Il a justifié cela par l’extension des zones de monopole avec l’arrivée des premiers multiplexes qui rendaient la situation des distributeurs de plus en plus difficile, notamment avec la multiplication des copies résultant en une suralimentation en films de certaines villes.
1991 – 1992
Après avoir obtenu sa licence de droit, son diplôme de Sciences Po Paris et de l’Inalco, Mme Sylvie Hubac intègre la promotion Voltaire de l’ENA, dont elle sort classée 5e. Exerçant en tant qu’auditrice et en tant que maître des requêtes au Conseil d’Etat, de 1980 à 1988, elle devient conseillère technique au cabinet de Michel Rocard de 1988 à 1991. Elle est alors nommée Médiateur du Cinéma, poste qu’elle quitte en 1992, puisqu’elle devient alors directrice adjointe du Ministre de la Culture, M. Jack Lang.
1987 – 1991
Après avoir terminé ses études à HEC et à l’ENA, Jacques Vistel a été auditeur au Conseil d’Etat à partir de 1966, puis directeur adjoint des Musées de France de 1978 à 1983. Il a ensuite présidé une commission d’aide à la distribution des films et a, à l’époque des premières chaînes privées, été chef du Service juridique et technique de l’Information, organisme en charge de la presse et de la télévision auprès du Premier ministre ou du ministre de la Communication. Président de Radio-France Outre-Mer à partir de 1987, il est nommé Médiateur du cinéma la même année. Son mandat est marqué par l’affaire Indiana Jones, concernant l’exploitation des copies originales et des copies en version française de certains films. Dans un climat de tensions relativement élevées entre distributeurs et exploitants, M. Jacques Vistel marque l’histoire du Médiateur en ce qu’il œuvre très activement pour sa modernisation.
1983- 1987
Nommé en 1982, Jean-Michel Galabert est le premier Médiateur du cinéma. Il a été le témoin des débuts de la Médiature du cinéma, qu’il décrit au bout de ses quatre ans de mandat comme intégrée à la profession. Il a mis en avant sa qualité d’autorité morale et a valorisé les médiations aux injonctions, ainsi que son rôle d’interlocuteur pour la profession. Son mandat est donc caractérisé par le modelage et la définition de la fonction de Médiateur du cinéma.